Hansel & Gretel, With Hunters; ça poutre aux pays des contes

Bon, il semble que la nouvelle marotte d'Hollywood, après les remakes des films des années 80, ce soit l'adaptation de contes. Après 2 Blanche-neige l'année dernière et avant un Jack, tueur de géants plus tard cette année, voici donc Hansel et Gretel, Witch Hunters.

Nous retrouvons donc la fratrie constitué de Hansel (Jeremy Renner, viril à souhait) et Gretel (Gemma Arterton, viril à souhait elle aussi), qui après avoir trucidés leur première sorcière, pour une sombre histoire de sucreries frelatées, en on fait leur gagne pain.

Ils ce retrouveront à enquêter dans une petite ville sur des disparitions en série d'enfants, un complot de sorcières et leur propre passé.

Le film ne prétend pas être plus qu'une honnête série B et dans ce style, c'est une réussite. Le ton est badass et joyeusement anachronique (avec gros flingues en pagaille et un Hansel qui à un putain de traitement contre le diabète), pas mal d'humour avec le personnage d'Hansel, des scènes d'action lisibles (et en ces temps de caméra épileptique cela suffit à avoir mon adhésion) et il n'y a pas overdose d'effets numériques, j'ai même l'impression qu'une grosse part est fait à l'ancienne avec câbles et animatronic. D'ailleurs la baston final opte pour le corps à corps crasseux à coup d'ustensiles de cuisine plutôt qu'à coup de gros pouvoirs mal numérisés.

Si je ne devais regretter qu'une chose, ce serais le fait que Gretel a un peu un rôle de demoiselle en détresse par moment, mais heureusement ça ne dure pas longtemps et elle poutre aussi dans les grande largeur la dame, et un rôle de méchant shérif que j'aurais aimer plus présent.

Bref, pour un divertissement pas prise de tête, je recommande chaudement.